ou presque!

 

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Je viens d'arriver jusqu'ici. Devant ces magnifiques photos, qui me rappellent mon lointain périple.
J'ai lu lu tous tes derniers messages. Ils sont toujours enchanteur. Douce Bergère. Tu es là, et tu es la gardienne de ma raison, qui souvent s'égare. Non, tu as raison, il ne faut pas vivre harnaché de barricades, et trop souvent mon rêve cherche à s'infiltre au-delà des limites. Tu le connait maintenant il est vagabond, ce rêve. Il ose plus que je n'oserais le faire. Tu lui as donne un espace grand comme un continent, alors il prend ces aises parfoins. Mais tu es gardiennr de ma raison. Gardienne du temple. Du temple du rêve.
Tu es passée, pendant que je dornais.c'est à ce moment que ma rêverie de sommeil a pris les couleurs de l'arc-en-ciel. C'est a ce moment là que tout se transforma en miel doré. C'est à ce moment là que je devins papillon aux ailes poudrées d'or, avec tes grands yeux dessinés sur mes ailes.
Tu es passée, pour laisser dans mon âme la trace d'un infini douceur, d'une infini tendresse.....
Pourrais-je quitter cette tente maintenant. Quel philtre secret as-tu déposer sur mes jours ?
Ah ! ma douce et belle bergère.....que ton ombre est belle à regarder, que ta voix est caline quand je l'entends dans la gorge des oiseaux.
Tu es magicienne, puisque tu transforme le temps, et les étendues du coeur.
Ce matin mon errance reprend. Je repasserais, ma douce. Car je ne peux rester trop longtemps loin d'ici.
Je t'embrasse.
Mille tendresses. Milles baisers.
2005-12-05 08h38 

Oui, mille baisers à toi!
Ta bergère est une fille du silence et des profondeurs, qui observe tout, note tout, ne dit pas forcément, garde dans son coeur et dans son âme.

Reviens quand tu veux, tu sais que je sais attendre, que longue est ma patience et doux mon sourire.

Fais ce que tu veux.

Je n'ai d'autre secret que celui d'un coeur aimant, aimant tout et tous, un coeur où tu es le bienvenu et peux prendre place lorsque tu le souhaites, avec la dimension que tu souhaites, tout en sachant qu'elle peut être encore plus et plus jusqu'à l'infini!

Je n'ai d'autre secret que de puiser dans le coeur de mon Père et de mon Epoux, pour redonner sans cesse.

Je n'ai d'autre secret que celui que tu m'aies approchée et que je veuille t'aimer à la manière universelle.

Toute ma tendresse, vagabond, toute ma douceur.

Bonne journée à toi.
2005-12-05 11h00 

Je n'ai d'autre secret que de croire à l'amitié et à l'amour au-delà de toutes les trahisons vécues, au-delà de toute raison.

Ce n'est pas très porteur au point de vue "littéraire", ça fait un peu naïf, pas vraiment déchiré, desdichado!...pas vraiment authentique et populaire, d'après les clichés actuels de l'écrivain...ou de l'artiste ;-))))!!!!
Désolée d'être aussi obstinée!
Je suis comme une chêvre de montagne.
Libre et obstinée.

Je mourrai dans ma conviction qu'aimer est préférable à tout!
Mais pas vraiment facile! parce que je sais un peu ce que c'est que d'aimer envers et contre tout!

Légèreté, gracilité ne sont pas équivalence de facilité et niaiserie.

Les équilibristes, les contorsionnistes, les funambules ont un long travail derrière eux.

A plus tard!
2005-12-05 15h17 

Oh, je me suis trompée, le com précédent devait répondre partiellement à un texte sur un blog, ailleurs

Tant pis, je le laisse ici!
2005-12-05 15h24 

Le dernier secret, c'est peut-être d'être moi, et encore moi et toujours moi.

Une évidence pour moi! moi et multiple...
Je ris!

Quelle simple évidence soudain pour moi toujours à la recherche de moi...

Et puis de savoir que quoi qu'il arrive, Lui, Il m'aime totalement, follement, et qu'Il ne me lachera pas la main, ni celle de mes amis, de mes amours, de mon amour!

Du Berger que j'ai trouvé et qui m'a trouvé, pas le premier venu, oh non!

Et toi, mon ami, tu n'est pas le premier venu, non plus?
Des vagabonds j'en ai connu!

Pourquoi toi? malgré toi?

Parce que, pour passer une autre rive...

...
...
...
2005-12-05 16h26 

Cet aprem c'est spécial, je fais un travail sur l'ordi, je numérise des travaux sur Charles de Foucault, et de temps à autres, je pense à toi, et viens te mettre un petit mot là.

Voilà pourquoi toutes ces petites coms.
Avec ou sans suite.
2005-12-05 16h56 

L'écriture t'est vitale comme une naissance, comme une respiration qu'on prend hors de l'eau pour ne pas périr en apnée, alors écrit, vis ta vocation, comme tu l'as décrite, parce que tu crois au moins en ça, comme une dure évidence, un appel qui t'étrille.

Alors vis-le!

Chacun son appel! Et chacun d'une forme particulière.

Oui, écume le fond de toutes tes limites pour trouver les joyaux sans cesses déclassés par d'autres mots et d'autres formes.

A travers cela, le joyau que tu tailles, c'est TOI.

J'ai été au bout de tous les bouts: feuille blanche, toile vide, sculpture absente, photos noires et non développées.

Pellicules jetées à poubelle, livres brûlés, moulages réduits en poudres et délayés dans l'eau puis jetés au caniveau pour partir loin très loin à l'océan, blogs anihilés.
Vie effacée comme mémoire vide.

Disparition de mon rôle social.

J'expérimente autre chose, mais personne n'a à copier personne. Chacun doit s'accomplir, chacun doit trouver son chemin et sa vérité, à défaut de trouver la Vérité et la Vie...

J'ai trouvé, je ne lacherai pas la proie pour l'ombre.

Si mon amitié tranquille et atypique peut t'aider, j'en suis heureuse. Repose t'y tant que tu voudras, tant que tu y trouveras une aide, une chance, un cadeau.
Et tant que tu pourras y vivre une altérité et une réciprocité, un partage.
2005-12-05 17h16 

Voilà, un petit mot avant de commencer ma journée de travaille. Hier au soir, j'ai été beaucoup sollicité. Résultat je n'ai pas pu aller te dire bonne nuit.
Parfois j'ai l'impression de ne plus pouvoir fournir. Mon nouveau travaille m'accapare de plus en plus, et c'est en pleine contradiction avec mon désir de rêverie. J'ai toujours cette sensation d'être divisé. Coupé en deux dans le sens de la longueur.
Bonne nouvelle quand même. J'ai pu avoir ma disquette Aol, donc j'ai étrenné mon nouvel ordinateur hier.

Ce matin tu dois trouver que je suis loin de la tente, loin des paysages de sable. Pour non, je ne suis si loin qie ça.Nouvivons une drôle de liaison, faite de nuance et d'élan, faite de tout un tas de chose que nos coeurs dispose à sa volonté. Mais j'aime à penser qu'il existe quelqu'un comme toi, à qui je puisse dire sans fausse pudeur tout ce que je te dis. Comme si quelque chose se prolongeait en dehors de moi.
Bon je m'y met.
Miller baisers douce bergère.
Mille tendresses.
2005-12-06 08h27 

Bonjour, mon papillon qui bat des ailes plus vite que ne le lui écrit sa musique!

Merci pour tes baisers, pour ce petit duvet de plumes que tu laisses sur mon coeur à chaque fois que tu passes comme une comète.

Ta bergère se léve à peine, progrès sur la veille.
Petites victoires arrachées à chaque instant.

Je regrette de ne plus pouvoir te faire de mails.
Mais c'est ainsi. Nous vivons de contradistions que nous imposons ou qui nous sont imposées de l'extérieur et contre lesquelles nous ne pouvons rien, sauf de les accepter et d'en faire des particularités et des chances!

Car nous avons toujours le choix de nous laisser écraser ou de relever la tête, au moins moralement et de vouloir , oui de VOULOIR la VIE, et de rester VIVANTS!

La vraie pudeur, et la vraie confiance font partie du choix de rester vivant.

Bonne journée, très bonne journée, vis ta vien ta vraie vie intensément, sans regret et sans reproche intérieur, c'est là où tu dois être.

Longue vie à ton nouvel ordi, à ton portable!

Belle vie à toi, malgré tout ce dont tu as peur, tout ce qui paraît te limiter, grâce à tous les défis que tu peux relever.

Je t'embrasse, j'envoie vers toi tous ces trésors de tendresse dont tu as certainement besoin pour aller plus loin.
2005-12-06 10h40

Je remonte de déjeuner. L'après-midi commence. Je découvre ton petit message sous la tente.
Oui, il me donne du courage pour la suite. Oui, il est une caresse douce sur l'âpreté des heures. La douceur de me dire que tu est par là, entre songe et réalité, et que ma pensée peut s'étendre jusqu'à toi. Douce de savoir, qu'on sera accueilli, grondé ou bercer, qu'importe... accueilli, par un coeur tendre et aimant.
Je t'embrasse, passe une belle après-midi... va sous la tente, passe ton ombre et ton odeur sur les objets, les tapis, et la peau de mouton qui couvre nos nudité. Pose tes yeux , même sur mon absence, elle me révèlera.
Je t'embrasse, et te serre fort. Je pose mes lèvres sur tes paupières closes, sue le bout de ton nez, sur ton souffle qui me nourrit.
Je t'embrasse ma douce dérobée, ma belle bergère.
Je t'embrasse.
2005-12-06 13h34 

Chutttt...
Je passe juste avant de m'en aller à l'extérieur, dans ma vraie vie, la où c'est pas commode et que ça chauffe! Pas besoin de poële, de bûches, de peau de mouton, je t'assure!

Merci de ton doux message et de tes baisers.
J'accueille ta présence-absence avec beaucoup de calme et d'humour, de bienveillance.

J'ai un autre choix là?

Au fait, es-tu allé cliquer sur l'image au bas de la note?
As-tu vu comment je dessine et peins, puisque le lien refait pour toi le tableau que j'ai fait, comme je l'ai fait.

C'est aussi une façon de te donner "moi", te faire voir comment je procède. Mais il faut avoir pour cela flash macromédia, pas difficile à charger et s'utilise tout seul ensuite.

Dis-moi si tu as pu voir ça!

C'est important pour moi de savoir si tu reçois ce que j'ai voulu te donner. Et comment tu le reçois.

Au cas où tu n'aies pas pu le voir encore de près et fabriqué sur mesure pour toi, je le reposte en dessous en plus grand.

Voilà, mon odeur aujourd'hui c'est "pamplemousse et agrumes".

Je t'embrasse aussi, que bonne soit ta journée sur son versant descendant.
2005-12-06 14h28 

"On sent qu'on souffre, on ne sent pas toujours qu'on aime et c'est une grande souffrance de plus ! Mais on sait qu'on voudrait aimer et vouloir aimer, c'est aimer"
C'est ce que disait Charles de Foucauld quelques heures avant de mourir.

Je n'ai pas d'autre chose à ajouter sur la question, je pense de même ou peu s'en faut!

Je suis allé dans le bog où tu écris, les débats sont trop élevés et très éloignés d'une petite bergère de l'Atlas ou de l'Altiplano. Je ne me suis pas sentie de rajouter autre chose à ce qui était débattu et que je ne comprends pas. C'est comme si je lisais une langue étrangère inconnue.

Ne pouvant pas t'écrire de mails, je ne peux pas copier ici des bribes de ce qu'il y a chez toi pour te demander ou pour te dire ce que je pense profondément.

Et pourtant parfois, j'aimerais aussi pouvoir te dire.
Non pour te critiquer ou t'en demander raison, mais simplement pour dire ce que je pense, et te demander d'éclaircir certaines choses. C'est tout et c'est immense.

Dans mon blog, ces jours ci j'ai essayé de beaucoup dire de moi, dans certaines coms aussi chez certaines personnes, il m'est difficile maintenant d'aller au-delà.
Je peux parler de la pluie et du beau temps, d'injustices diverses, donner mon avis sur des oeuvres que j'ai lues, controverser la politique, écrire des poèmes ou des nouvelles, mais ça sera toujours en deça de qui je suis.

J'ai l'impression d'hurler dans le désert. Et je ne veux pas gaspiller le reste de mon énergie à ça.

Excuse-moi si ce couplet est par trop réaliste, peu rêveur et doux, de temps à autres, j'ai aussi besoin d'être moi ici, et surtout moi,
que sous cette tente, tu me prennes comme je suis, moi, et sans jugement, et peut-être, si tu peux, que tu me répondes, à moi, simplement.
2005-12-06 22h23 

Je me suis couchée dans ton "trou d'absence", j'ai senti ta chaleur, le reste de chaleur qui y demeurait.

Etait-ce ta chaleur, ou celle de la laine, je ne sais.
C'est chaud une toison naturelle.

Demain, je repasse en expertise, je ne suis jamais très "bien" dans ma peau ces jours là et ceux qui précèdent!

Je suis allée danser, malgré mon état, je ne voulais pas demeurer seule encore plusieurs heures, je voulais rencontrer des gens. Par contre en fin d'après-midi, j'ai failli oublier mon petit groupe d'ados chanteurs, je suis arrivée à la fin du quart d'heure que je leur accorde, j'essayerai de faire mieux la semaine suivante. Je n'ai pu que leur donner des consignes pour la fois suivante.
C'est dur pour moi de me souvenir des horaires, de l'emploi du temps à l'extérieur, il est très morcelé actuellement.
et revenant à la maison, j'oublie d'en ressortir pour les séquences suivantes!
Il faut que je me réhabitue à une vie extérieure.
Voilà ma petite vie qui n'est pas enchanteresse, mais si je ne peux plus te parler de ma réalité, c'est trop difficile aussi!
Tu permets que sous notre tente je te parle aussi de ma vraie vie?
Pas que de mes ou de nos rêves?
Dis-moi

Je t'embrasse pour quand tu passeras.
Prends mes baisers, ils flottent partout sous la tente et même à l'extérieur. Laisse-les se poser là où tu es blessé ou fatigué, pour qu'ils te caressent et t'apaisent.

Laisse-toi bercer dans la forme que j'ai laissée en m'étendant sur les peaux, sur les toisons blanches, beiges et brunes.
Cherche mon parfum de pamplemousses.

J'ai tissé ta nouvelle écharpe elle a des blancs laiteux, des rouges carmin, des roses fushia, des mauves lilas, des bleus indigo, des jaunes tournesol et des verts Bernard de Palissy, quelques traits de noir charbon.
Elle est plus légère qu'un flocon de neige, un fois autour de ton cou, tu n'en sentira que la douceur et la chaleur. Emporte-là, celle-là c'est un cadeau.
L'autre, ouvre la petite porte du poële, et jette là au milieu du foyer.
Je n'oublierai jamais Josef, écharpe ou pas.
Mais je préfère célébrer la vie avec les vivants, et ceux qui me sont proches actuellement.

Il reste encore quelques gateaux et du lait d'amande, sers-toi, et attend mon retour...
2005-12-06 22h51 d

Bonjour ma douce. je viens d'arriver au bureau. Et de lire tes messages. Tes traces, tes odeurs de passages. J'essaye de m'y glisser, pour m'en habiller l'âme. Pour adoucir la journée, pour l'éclaire aussi. Lui donner ta saveur de pamplemousse.
Oui, j'ai cliqué. J'ai vu, et je me suis laissé charmer. J'ai vu se dessiner l'intéruer de la tente. Là où je te retrouve. L'endroit qui abrite nos secrets. Nos rêves. Nos délices. Même nos peines. J'ai vu et je m'y sens bien. Protégé? Au chaud de ton coeur, tout près de ton âme.

Oui, je sais que chez moi, dans mon blog, c'est parfois un peu dur. Possible que mon écriture suscite tout ça. Cette confusion. Cette tension. L'endroit extrême où les choses peuvent se faire ou se défaire. Tu le sais maintenant, je ne ne suis pas un vagabond apaisé. Je suis un inqiét. Toujours à scruter l'horizon pour être sûr que le soleil se lèvera. Toujours à regarder le ciel pour vérifier si toutes les étoiloe sont là.
Ne t'en fais pas nous avons notre tente. Pour toi, et pour moi. Pour échanger nos chaleurs, pour frotter parfois nos peaux. Pour inventer des caresses de songes, des baisers lumineux. Oui, il y a notre tente et ses odeurs et nos ombres. Même nos peines. Tu sais qu'ici, tu est accueille. Comme moi je sais que je suis accueilli. Tu peux tout dire ici, tout être, même triste. Même tes larmes ici ont une autre saveurs. Et je suis là pour les recueille. Parce que j'ai soif et faim. Soif de l'immensité de ton coeur et de l'infini chemin que tu trace. Je veux marcher sur ta route connaitre tes rives , tes talus, je connaitre tes méandres, je savoir les magies de tes formes, tes paysages secrets, je veux connaitre tes pluies, et tes arc-en-ciel....
Voilà, ma douce brgère, il est temps que je me mette au travail. Que je me mette à épuiser cette journée, et faire la place au rêve. Et préparer mon coeur à t'accueille, comme au tout premier jour, comme une jeune épousée, tremblante et fière. Toujours prète à se dérober, mais à qui je sais voler des baisers...
Je t'embrasse douce et belle bergère. Je t'embrasse, sur le creux de ton jour, là où la peau des heurs est si tendre.
Je t'embrasse.
Mille tendresses
Mille baisers
mille étoile sur ton coeur pour cette journée difficile.
Je t'envoie mon souffle, pour qu'il te protège, et qu'il te pousse là où tu dois aller.
A ce soir ma douce, ma belle
2005-12-07 08h39 

Bonjour,
ou plutôt, bon mitan du jour! vu l'heure.

Aujourd'hui est un jour important et stressant pour moi, par son contenu, sa signification pour la suite.

Merci pour ta confiance, tes baisers. Moi non plus, en raison de mes problèmes, ne serait-ce que de santé, ma vie n'est pas paisible dans ses contours particuliers!
et je suis souvent de longues heures seules pour l'affronter.

l faut que je me réhabitue à la "respiration spirituelle" qu'est la prière continuelle, je l'ai un peu mise de côté, il faut dire pendant tous ces temps où je cherchais les lambeaux de moi.

Oh, ils ne sont pas tous rassemblés encore, mais ça revêt moins d'importance, étant donné que l'essentiel est tout de même là, en moi, à nouveau!

L'essence, le "noyau dur" comme je l'appelle.
Ce n'est pas un noyau dur facile, mais j'ai la chance de le regarder avec énormément de miséricorde et de compassion.
De m'aimer, avec, je l'essaye, le même regard que mon ROI ou  que mon Seigneur ont sur moi. Un amour infini, de préférence, d'élection. un amour qui comprend tout, qui excuse tout, et qui attend tout dans la patience et le silence.

J'essaye d'avoir aussi ce regard sur autrui, donc sur toi, mon ami.

Prends mes baisers, ils sont la meilleure expression de ma tendresse, à ceux qui veulent bien les recevoir!

Laisse-toi accueillir, puisque je souhaite t'accueillir.
Laisse-toi aimer, puisque je veux t'aimer d'amitié.
Ca ne veut pas dire que cela soit exempt d'aspérité, de difficultés, de peines.
Ca veut dire que chaque matin, tu n'as pas à te demander si je serai ou non là, et si je suis prête à te trahir ou non!

Ca veut dire que chaque matin, tu peux te réveiller en te disant que tu as une amie quelque part, qu'elle existe, pas que dans tes rêves, qu'elle est elle comme tu es toi, prête à t'écouter, prête à parler avec toi si tu veux, prête à se taire ou à chanter, ou à danser, ou à raconter, ou à t'accepter en silence et en pleurs ou sourires.
Quelqu'un de vivant, qui te donne de son temps, parce que tu es toi, mais qui ne peut être soumise à toutes tes volontés, surtout pas celles qui dépassent les limites fixées. Quelqu'un qui se réjouit que tu sois son ami, mais qui ne veut pas t'enchainer à quoi ou qui que ce soit.

Le jour où je ne pourrai plus ou beaucoup moins venir sur le net, je te le dirai clairement, je ne suis pas une énigme ou un courant d'air! et je suis fidèle à mes engagements.

Si jamais j'avais un radical et grave empêchement, je préfère prévoir, tu sais, je vais indiquer à Djam comment communiquer avec toi ici par exemple et te prévenir, et j'espère qu'il comprendra les procédures pour arriver à mettre une com ici à ton intention.

J'espère de tout mon coeur que ça n'arrivera pas, en tout cas pas de si tôt!

Je voudrais te demander que pour toi, il en soit de même: que tu me dises si tu n'es plus autant ou plus du tout disponible un jour, quel que soit ce jour proche ou lointain, ou que tu puisses me faire avertir d'une manière ou d'une autre.

Dis-moi si tu es d'accord sur ça.

Si j'ai encore du temps dans la journée, le prochain message sera dans une note suivante, la 18.

Autrement voilà: je mets sur le net des travaux concernant l'ermite et martyr du désert, sur l'un de mes blogs.
Ensuite il faudra dans les jours suivants, que je compulse deux livres et deux plaquettes pour faire un article, avec mes notes du dernier week-end passé en fraternité.

Il faut que je rassemble docs et photos pour les conférences de mon époux en Janvier.

Ce soir nous avons chorale bien sûr. Et avant en fin d'aprem, la fameuse expertise. Lorsque j'aurai les résultats, dans un mois ou plus environ, je te dirai.

Nous n'aurons pas de réunion de famille à Noël, nous serons simplement cinq à table, et nous participerons aux différentes célébrations locales. Voilà le programme en grandes lignes.

Je pense vivre un temps de retraite spirituelle, de "désert" 15 jours avant le 25 décembre, ce qui commence le 10, tu vois, dans 3 jours pour être précis!

Je viendrais quotidiennement un moment sous notre tente tout de même, où je déposerai le fruit de mes réflexions ou prières, et où je serai dispo pour toi et pour le rêve.

Je le ferai parce que c'est toi.

Autrement, ce temps de désert sera un vrai temps de ressourcement spirituel consacré en priorité à la prière et à l'étude, avec des temps à l'extérieur bien sûr, et des temps de travaux manuels dans la maison, et de repos, important le repos total.


Je t'embrasse, bonne fin de journée, à ce soir mon ami
2005-12-07 13h12 
 

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