Bien sûr!
(graphisme personnel, spécialement réalisé pour UNDUSTRES et pour le vagabond, une signature en quelque sorte: FLEURDATLAS)
Je dépose la rose sous l'arche de la nouvelle année qui vient!
Mais ce n'est pas sans mal avec mes logiciels qui se font tirer l'oreille!
Oui la nouvelle année peut se pointer, elle trouvera à qui parler, la rose est belle et parfumée de tout le soin que le jardinier lui a prodigué!
Il l'a respirée et caressée avec tant d'amour et de tendresse, que le contraire serait bien triste et étonnant!
Non, elle est belle, et tranquille, épanouie, juste ce qu'il faut, elle sent bon.
Heureuse de ses couleurs, de ses contours, de sa texture, de ses feuilles vertes et de ses épines. Et des soins du jardinier.
Elle sourit, la rose, elle rosit de plaisir.
Elle te donne son plus subtil parfum, à toi de le sentir, à toi de l'aimer...papillon! Machaon!
A toi de boire le nectar à l'intérieur, au plus profond du coeur.
Ne t'en saoûle pas, ce ne serait pas correct!
Vole, vole mon âme, vole, vole Machaon, poursuis-là, rattrape-la, au-delà des sept monts et des sept mers... Tout au bout de l'univers courbe et en expension...
Et nous repasserons ensemble sous l'Arche, avec Afa, pour affronter le temps et l'espace d'une nouvelle année, ensemble, oui?
Et le troupeau tout entier passera l'Arche non perdue, mais retrouvée, tous comme un seul homme, guidé par Taheyâd et Afa, au-dessus d'un magnifique précipice, en l'absence totale de pont! visible, sans lancer une poignée de cailloux dessus pour s'assurer de l'existence du pont, car le papa du petit Poucet a raflé tous les cailloux existants au monde!
Le troupeau, sa bergère, le roi son époux, et le valeureux vagabond, tous, comme à travers les remparts d'eau de la Mer Rouge. Tous, pas de pharaon en vue à leur poursuite, ni son char, ni ses cavaliers, rien!
Ils passent hardiment, insolemment, ils continuent. Insensibles au vent, au froid, à la glace, au vertige, aux hurlements des loups et des chacals ou des hyennes, derrière eux, ou encore des sirènes, les soeurs de Tah, qui chantent pour que tout le monde se noie, insensibles aux imprécations des vagues qui réclament Tag, leur maîtresse, insensibles aux couleurs moirées de l'océan en furie, en bas, si bas, tout au fond, à des milliers de mètres sous leurs pieds.
Ils passent souverainement.
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Pour moi, tout ce que je vis et dis, c'est vrai, c'est ainsi.
Je ne peux dire si ce n'est ni vrai, ni réel.
Je ne me réfugie pas dans le rêve, je m'y construis.
Tu me manques, et je mets ce manque dans la boite à secrets de mon coeur, celle où l'on glisse des mots, sans plus jamais les reprendre, parce qu'il n'y a pas de clé...
Et là, je reste et veille avec toi

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