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undustres
scifan, je suis allé voir ton texte et voilà des corrections et précisions que j'ai apportées:

"Se réveillant en plein milieu de la nuit, Amaelle se sentit une envie irrépressible d'exploration. Elle avait besoin en outre de se détendre, se délasser, toutes ses aventures l'avaient un peu nouée.

Elle déploya ses membres agiles, s'étira, inspira longuement, et après avoir tournoyé sur elle-même très silencieusement, se décida à "prendre le vent" et à suivre son instinct.

Elle découvrit un endroit fascinant, dont elle ne mesura pas tout d'abord l'ampleur, la majesté et l'intimité propice à sa détente.

A environ une lieue de poste de Bannières, la paroi sénestre d'un canyon virait dextrogyre de quarante-cinq degrés, tandis que sa paroi dextre virait dextrogyre de cent soixante degrés, avant de redevenir parallèle à la paroi sénestre, formant ainsi une poche, située en contre-bas d’une toise. Là, le fond du Coursprofond générait une cascade.

Cette poche se nomme: La Crique aux loups, elle mesure dix toises en son ouverture, trente en sa profondeur, et vingt en sa largeur.

Ses parois ne sont pas verticales mais en entonnoir, parfaitement lisses et suffisamment inclinées pour qu’un aventurier qui aurait réussi à rejoindre le monde perdu, puisse s'y laisser glisser sans trop de dégâts, cependant très loin de l’être assez pour rendre l’ascension envisageable.

Devant la Crique aux loups, le Coursprofond se transforme en torrent sur cent toises jusqu’à élargissement du canyon.

La Crique aux loups est divisée en trois secteurs rayonnants. Le premier, celui contigü au cours naturel du Coursprofond, est aquatique, il s'étire sur quinze toises dans sa plus grande longueur. Si l'eau, dans la Crique aux loups est quelque peu agitée, passées deux coudées, elle devient limpide, fraiche, et lisse comme un miroir. Le second est une étendue sabloneuse, tout au plus longue de cinq toises. Le dernier est une petite prairie grasse et verdoyante de dix coudées.

La sente, elle, seule solution de continuité dans la pente de la paroi de la crique aux loups, large à cet endroit d’une coudée, relie les deux niveaux selon une pente de vingt pour cent.

Roland ne parvient pas à sommeiller, quelque chose plus fort que sa fatigue et sa raison, le pousse à marcher, droit devant lui, à l'aventure.

Un pas après l'autre, sans en être véritablement conscient, il se retrouve en un endroit qui lui rappelle un lieu familer qu'il n'a pas fréquenté depuis fort longtemps.

Roland, au mépris de la prudence, pénètre dans la Crique aux loups, et découvre Amaelle, de l’eau jusqu’à la taille, elle prend son bain, Roland reste figé.

Ayant fini de se savonner, Amaelle s’immerge, nage sous l'onde en direction du torrent, puis retourne vers la plage en dos crawlé.

Roland est fasciné.

Amaelle sort de l’eau elle se dirige vers ses vêtements, elle s’ébroue, sa natte ruisselle sur ses reins.

La main de Roland se crispe sur l’oo’lu.

L’oo’lu, fils de mère nature, joue (peut-être le mouvement engendré par la main de Roland, combiné au déplacement d’air dû à la cascade) une brise légère caresse Amaelle, qui en a la chair de poule.

Amaelle se retourne lève le regard vers Roland.

Quelle femme !

Heureusement que ma houppelande est fermée!

Depuis combien de temps sait-elle que je suis là ?

Heureusement que la capuche cache mon visage,

mais elle me fixe dans les yeux !

Amaelle sans quitter le regard de Roland, se baisse, ramasse la cape verte et s'en drape.


posté il y a 27 jours par KlairA
fleurdatlas | 7/8/2015
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