Amaelle part chercher les chevaux et...
Oh, je suis pas du genre à lâcher les compagnons comme ça, ThisBeth. Je sais que je suis plus utile une épée à la main qu'à déchiffrer des grimoires ou même à replacer les éléments de la vérité mais j'ai du sens pratique même si je me suis peut-être laissée abusée par Roland. Que veux-tu, si je n'avais pas au fond, une grande confiance au genre humain ou semi-humain, j'aurai évité bien des débâcles dans ma vie.... Mais je ne suis pas certaine qu'il soit mauvais... il semble agir en solitaire, pas pour le compte d'une obscurité... Je ne sais plus... Tout comme Jacommo d'ailleurs. La suite nous le dira ! Quoi qu'il en soit, Thanatheron est loin, très loin. Et Zor n'est plus là. Alors à moins d'avoir un tapis volant ou bien à rappeler les lapins de Roskovel, je ne vois qu'un seul moyen d'aller au plus vite à notre but. Avoir des chevaux. Et j'aperçois les bannières du château de Bannières. Je pensais qu'on y passerait mais avec tout ça, on l'a ignoré. Je vais tâcher de ramener des montures, il y en a forcément. Et ma dague vient avec moi. J'ai cramé la mienne dans le dos de ce cher Jacommo et la dague flamboyante, même si elle appartient à ta famille, me sert d'arme depuis ma rencontre avec Merlin en Bretane. J'ai eu beaucoup de mal à lui dérober et si Arthur, lui -même ne m'avait aidé, je ne serai même plus là pour t'aider en ta quête. Si je tarde, ne m'attendez pas. Je vous rejoindrai aussi vite que je le pourrai. Bonne chance pour le décryptage et le défi !
ThisBeth leva la tête et un peu à contre cœur, la laissa partir avec le poignard. Belon lut à toute vitesse les passages compréhensibles du grimoire, prenant note pour déchiffrer les caractères inconnus ou manquants. Adelheid était penchée au-dessus de son épaule, fascinée par l'aisance de l'érudit à s'emparer du défi lancé par ThisBeth. Sa bague ne brillait plus. Sa fureur semblait s'être calmée au doux contact d'un être aimé. Belon avait une allure rassurante, presque paternelle. Si il se rendait compte de la chance qu'elle lui offrait, elle ferait de lui le plus heureux des hommes.
Jean quant à lui défiait un Jacommo toujours entravé de sa corde bénite. Les yeux calmes, il avait l'air de réfléchir intensément au genre d'épreuve qu'il pourrait infliger au démon pour décider s'il fallait l'abandonner à son triste sort, le tuer ou le garder dans le groupe.
Jetant un dernier regard empreint de fierté au groupe, Amaelle se mit à courir droit sur le petit bois entourant le lointain château de Bannières. Quelques lieues séparaient la plaine herbeuse où se reposait le groupe des pentes douces menant aux bois qui entouraient le château. Levant la tête, Amaelle apercevait déjà les fières tours médiévales d'un ensemble visiblement claquemuré dans une haute enceinte. Plus proche encore, elle vit un pont-levis baissé sur un fossé empli d'une eau vaseuse agrémentée de nombreuses plantes et fleurs aquatiques. Nuls gardes en vue. Le château semblait désert. Amaelle allait renoncer quand un hennissement lui fit espérer que ce qu'elle était venu chercher s'y trouvait bien. Mais commnt des chevaux pouvaient-ils survivre dans une château apparemment désert ?
Elle se rapproche pensa la créature à l'intérieur. Je vais enfin pouvoir assouvir les exigences de mon maître... je n'ai pas pu approcher ThisBeth, l'élue mais si je m'empare de sa guerrière, je l'affaiblirait ! Jouons fin, elle vient pour les chevaux....
Dégainant sa rapière à droite et son poignard à gauche, Amaelle franchit le pont-levis et s'arrêta aussitôt, médusée. Les murs du château, les bâtiments, l'écurie étaient bien réels. Le décor était splendide, une paisible petit cour de château, envahie d'une basse-cour digne des meilleures fermes. Cochons, poules et dindons se promenaient sur un terre-plein herbu. Un puits central apportait une touche romantique à l'ensemble de vénérables pierres, recouvertes de lierres de la bâtisse. Un château de plaisance à première vue. Mais totalement désert. Des coups de pieds dans les portes des box à chevaux de l'écurie retinrent son ouïe. Se grattant la tête, perplexe, Amaelle interpella timidement : Ohé ? Du château ? En direct de la grange. Pas de réponse. Elle s'approcha et vit dépasser des portes battantes, la tête de 5 magnifiques chevaux de race Méaras. Mais dès qu'elle toucha le bois, elle fut projeté plusieurs mètres en arrière.
Une protection magique l'empêchait d'ouvrir la porte. Très bien, puisqu'elle ne pouvait pas la toucher, autant tenter de la détruire. Amaelle recula légèrement et tenant toujours sa rapière, lança son poignard flamboyant. Chtoc ! Une aura bleue entoura la lame et de longues flammes rampérent sur le bois. Amaelle affichait une demi-sourire d'aisance quand le bois sembla se recroqueviller sur lui-même avant de se tordre et de projeter en avant vers la jeune femme une main de bois crochue monstrueuses. Les réflexes d'Amaelle lui sauvèrent une fois de plus la mise : elle plongeât en avant, passant sous le poignet pour espérer le trancher. Chlink ! Une main tomba mais un tremblement envahi le sol et Amaelle rebondit sur ses pieds pour courir à quelques mètres. L'écurie entière s'était mise à bouger et Amaelle pouvait entendre les hennissements affolés des chevaux à l'intérieur. Ces pauvres bêtes allaient être étouffées par les flammes qui poursuivaient leur chemin sur une créature... immense.
Qui ose s'en prendre au bois-sorcier ! Rugit une voix caverneuse d'une bouche arboresque dotée de longues dents-racines.
Oh Purin, un Ent-Dragon ? Un Ent-Dragon ? Amaaelle ignorait totalement comment elle connaissait le nom du monstre, peut-être Katz et Ziee l'informaient de loin. Encore un dragon ?
Il se dressait maintenant à deux toises de haut, menaçant. Le géant n'avait pas de pied. Son corps était l'écurie même et seul son tronc se dressait verticalement aux murs de bois. La porte achevait de se consumer mais une longue queue de bois passait devant elle et claquait, dissuadant Amaelle de tenter de passer pour aller chercher les chevaux. La dague flamboyante gisait au sol. Manifestement, la créature ne tenait pas à la toucher.
Humff, ça sent le dragon par ici ! Dis-moi humaine, comment oses-tu déranger celui qui doit changer ? Ces chevaux m'appartiennent ! Ils sont dévolus à ceux qui me sauveront. Et toi, tu arrives là en espérant me les voler ?
Le lourd pont-levis entama sa remontée et Amaelle détourna un instant son regard, déséspérée de s'être un e fois de plus jetée dans la gueule du loup. Reprenant ses esprits, elle esquiva de justesse la lourde main qui tentait de l'attraper.
Ils vont cramer vos chevaux si vous ne les sortez pas de suite de cette écurie, mon vieux ! Alors cessez de vouloir me frapper et occupez vous-en ! Tournant les talons, elle allât directement au puits et tira avec énergie un seau d'eau claire. C'était misérable mais maintenant qu'elle était enfermée ici, autant essayer de montrer une certaine humilité.
Si seulement elle pouvait être bénite celle-là aussi ! Pensait-elle ! L'eau éclaboussa l'Ent-dragon qui poussât un mugissement de plaisir...
Moua... continue si tu veux avoir la vie sauve ! Alors Amaelle aspergeât... aspergeât. Elle fit des dizaines d'aller-retour au puits, arrosant copieusement le tronc et la tête de la créature qui se penchait vers elle, puis toute la structure. Curieusement, à travers les cloisons calcinées dont certaines laissaient apparaître l'intérieur, Amaelle distinguait les chevaux. Ils avaient l'air totalement épargnés par les flammes. C'était rassurant. Si la créature les avait sauvegardé, c'était au moins pour se garantir d'une aide. Réunissant son souffle en un dernier effort, Amaelle jetât le contenu du seau sur la queue qui se retira prestement de devant la porte.
Si tu comptes sur le fait que tu aies éteint l'incendie que tu avais allumé pour obtenir une récompense, tu te fourvoies petite humaine. J'aurai pu te pulvériser dès le départ si je l'avais voulu. Mais j'ai senti sur toi l'odeur du dragon et les miens me manquent. Si tu m'aides à les rejoindre, je te donnerai les chevaux.
Bon Dieu ! Cette créature semblait être apparentée à Ryana. Un messager ? Oui, mais à la solde de qui ?
Amaelle hésitait. Elle voulait se dépétrer de la situation mais elle avait dit qu'elle ramènerait des chevaux mais pas si cela signifiait libérer une calamité de plus en ce monde.
Qu'es-tu ? Où sont les habitants du château ? Pourquoi es-tu prisonnier ici ? Et surtout, si je te libère, qu'est-ce qui me garantit que tu ne vas pas t'occuper de moi ?
Ryana ? Tu connais Ryana ?
Et il lit dans les têtes, maudit...serp...
Silence ! Peu m'importe tes questions. Les habitants de ce château ont tous été envoutés par celui qui m'a enfermé ici ! Peut-être les délivreras-tu en même temps que moi. J'étais déjà un cocon sur le point de se transformer en dragon quand j'ai été emmené ici. Un énorme cocon. Le seigneur savait bien qu'il n'avait pas à se servir de moi mais il voulait du bon bois pour ses chevaux de prix, les Méaras, pères de tous les chevaux et éliminer les menaces d'un dragon par-là même lui plaisait. D'une pierre, deux coups. Mal lui en pris. Dans les affres de la souffrance, découpé sans pouvoir me défendre, je tombais dans un long sommeil. Oh, j'ai dû me réveiller deux ou trois fois mais alors j'étais seul. J'abritais les chevaux sacrés et ils berçaient mon sommeil de fabuleuses histoires. Dont une où un alchimiste était venu ici et horrifié avait condamné son seigneur ainsi que tout son personnel à devenir invisibles pour s'être servi de bois-sorcier. Il convoqua un dragon, Ryana, pour qu'elle lui dise comment me délivrer. Il lançat mille sorts pour que je reprenne ma forme mais à chaque fois, il échouât. Ryana, bien que tentée par l'idée de trouver un dragon mâle avec lequel partager ses vols se lassa et s'en fut. L'Ent-Dragon plongeât ses yeux dans ceux d'Amaelle. Elle tombait dans le piège. Facile, il pouvait lire en elle comme dans un livre.
Mais, minute papillon. Un alchimiste n'a rien pu faire et tu veux que je t'aide ? Cet alchimiste... il s'appelait Nicolas ?
Flamel, oui ! Il a laissé un artefact ici. Et un corps. La seule solution est que je devienne un homme. Cet objet peut aspirer mon âme et la transmettre au corps auquel il est relié. A la seule condition qu'un sacrifice pleinement consenti l'alimente au préalable.
Quel genre de sacrifice ? Où est le corps ?
Dans le puits. Il est contenu dans un petit coffre. Une fois activé, il reprendra sa taille. Quel sacrifice ? L'amour le plus pur ! Quand tu le verras, tu ne le regretteras pas...
Amaelle fronçait les sourcils. L'amour le plus pur ? Rien que ça... mais elle aimait déjà follement son Léo. Comment pourrait-elle faite ce don ? Le plus bel homme du monde pouvait bien se tenir en face d'elle, rien ne lui ferait oublier son amoureux.
Ryana... elle seule le pourrait ! En plus, elle prend forme humaine quand elle le souhaite et elle est … tout à fait acceptable...
Elle m'a abandonné ! Elle est partie. L'amour pur ou une vie prise de force. Et c'est ce que je vais faire dit la créatire en gonflant ses poumons. Des morceaux de bois mitraillèrent Amaelle. Quelques minces aiguilles se plantèrent un peu partout, déchirant une de ses pomettes et se fichant dans son plastron de cuir épais.
Mais je ne veux pas mourir, pensa Amaelle maintenant totalement affolée. Et puis quoi ! Mince ! Il était plutôt colosse le monstre mais mieux valait se battre puisqu'aucun compromis ne serait possible. Le seul endroit où elle serait à l'abri serait...
l'écurie ! Foncer !
Amaelle se rua vers la porte de l'écurie. Roulant à terre, elle ramassa sa dague flamboyante mais des racines acérées la touchèrent à plusieurs points. De multiples blessures apparurent sur ses épaules, ses jambes furent lacérées. Amaelle vit se rapprocher la queue fouettant l'air s'apprêtant à la clouer au sol. Quand on la tirât par la cape. Brusquement. Amaelle resta allongée sur la paille de l'écurie. Ses multiples blessures sanguinolentes la faisaient souffrir le martyr. Un cheval lui effleura le visage et lui souffla dessus. Tu es en sécurité ici. Mais j'ai bien peur que tu sois prisonnière à ton tour...
Tu parles ? Rhaa, ça fait un mal de chien...
Prends des crins de mon encolure. Si tu as une aiguille et que tu peux recoudre tes plaies, elles guériront. Bien sûr... dans son sac, Amaelle avait ce genre de chose. Mais se recoudre soi-même n'était pas chose aisée. Pourtant, elle pissait le sang notamment de sa cuisse droite. C'était pas beau à voir.
La jeune femme sortit son nécessaire de couture, sa gourde et quelques herbes désinfectantes, arracha en titubant quelques crins, mordit dans un baton qu'elle avait trouvé à terre et s'attela à la tâche. C'était inhumain. Silencieusement, les larmes coulaient des joues d'Amaelle. Quand elle eût fini, la nuit avait envahi le ciel. Une lanterne éclairait doucement l'écurie où les 5 destriers avaient l'air de tenir un conciliabule.
Amaelle était épuisée. Les autres l'avait-ils attendu ou bien avaient-ils poursuivis leur chemin en direction de Thanatheron ? Elle pouvait sortir d'ici. Il lui suffisait de lacérer le bois de sa dague flamboyante. A force, cela détruirait la créature. Mais les chevaux pouvaient y passer et elle aussi. Le prix était trop elevé.
C'est son cœur qu'il faut poignarder, jeune femme hennit un Méaras. Décidément, tout le monde avait pris l'habitude de lire dans sa tête... grrr.... Et où est-il ce cœur ? Dans le puits. C'est pour ça que l'eau a guéri les flammes de ton poignard. Je ne comprends pas... Le cœur est enfermé dans sa gangue de bois-sorcier et flotte au fond du puits. C'est pour ça que la créature s'est réveillée, son cœur est à proximité mais c'est aussi pour ça qu'elle est enchaînée à cette écurie. Elle ne peut être complète et survivre sans. Notre maître était peut-être un prétentieux pour avoir utilisé du bois-sorcier mais il voulait que ses écuries soient les plus belles, c'est pourquoi il a isolé le cœur, pour que le bois ne dépérisse pas. Il n'avait malheureusement pas prévu tout ce qu'il est advenu depuis. Il a été bien puni ! Et nous en sommes heureux. Car, il est de notre nature d'être libre et de parcourir le monde. Nicolas a bien tenté de nous délivrer mais...
Nicolas ? L'alchimiste ? Flamel ? Vous voulez dire ?
Oui, précisément ! Et il n'est jamais venu ici ! La créature est soumise au Prince des Hautes Sphères ! Et à nul autre !
Bon Dieu, et ThisBeth qui aurait pu tomber dans le piège si elle m'avait suivie... qu'elle gourde je fais ! En tout cas, je suis soulagée d'apprendre que Nicolas n'est pas mauvais. Il est l'ami de celle qui a loué mes services mais parfois, je doute de son bon jugement, je traine avec un démon dans la troupe vois-tu... Nous aurons besoin de vous d'ailleurs pour rejoindre Thanateron où Nicolas réside en ce moment.
Alors, si tu veux rejoindre Nicolas, nous t'aiderons à sortir. Plonge dans le puits, plante ton poignard dans le cœur et nous t'emmènerons où tu voudras.
Amaelle se releva péniblement. Certaines blessures commençaient à coaguler. La plaie couturée de sa cuisse tirait diablement mais semblait peu à peu se résorber.
Ben dis donc. Je ne sais pas en quoi sont faits vos crins mais c'est efficace !
Nous sommes de lointains cousins des licornes. Nous avons quelques connaissance en guérison dans notre sac. Maintenant, cesse de pérorer. Nous allons faire en sorte d'occuper l'Ent-dragon. Cours droit devant toi ! Un, deux, trois !
Rapière rengainée et dague sortie, Amaelle fonçât droit devant tandis que les chevaux ruaient contre les murs de l'écurie. Le géant poussait des cris de fureur, ça devait ressembler à un énorme mal d'estomac se remue-ménage dans son corps. Une indigestion gargantuesque ! La queue la manquât de peu et Amaelle sentit le souffle d'air d'un poing fouettant l'air à un doigt de sa tête. Par chance, ni l'une ni l'autre ne l'atteingnirent. Tête la première, elle bascula dans le puits.
Plouf ! Une grande gerbe d'eau accompagnat son amerrissage. Coulant à pic, la dague éclairant faiblement les profondeurs, Amaelle aperçut un coffre posé sur le fond de pierre. Elle nageât le plus rapidement possible, s'empara du coffret et remonta à l'air libre. Une pluie de cailloux pleuvait du ciel. Vite ! La lame pénétra sans mal dans le coffret mouillé émettant un grésillement et des vapeurs d'eau. Une masse sombre reposait à l'intérieur. Sans hésitation, Amaelle poignarda le cœur. Un hurlement strident retenti et la pluie de pierre cessa. Amaelle aggripa la corde et remonta en se hissant. Un hennissement de joie l'accueillit. Les Méaras étaient sortis. L'écurie flambait avec une incroyable ardeur tandis que le monstre se recroquevillait sur lui-même en poussant des cris horribles. Le pont-levis se baissât dans un grand claquement de bois. Vite, grimpe sur mon dos suggéra Gripoil, le Méaras qui s'adressait depuis le début à elle. Les 4 autres montures galopaient déjà en direction de la sortie tandis que des personnes réapparaissaient peu à peu dans la cour. Déjà, certains se ruaient vers le puits pour éteindre l'incendie qui menaçait le château. Le châtelain d'ailleurs s'avançait d'un pas lourd vers elle. Au voleur ! Elle prend mes cheveux !
Gripoil ruât. Le châtelain s'envolat et retomba dans la mare où paressaient quelques cochons.
Amaelle n'attendit pas son reste. Elle sauta sur le dos de Gripoil et fila hors de l'enfer.
Décidément, à chaque fois qu'on m'offre l'hospitalité... ça finit toujours pas un incendie. Je suis sûre qu'Adelheid aimerait beaucoup ça...
Et la meute fila plein sud vers le campement.
Dans un ultime grésillement, L'Ent-Dragon susurra au ciel lumineux d'une ouvelle aube : Prince des Hautes Sphères... J'ai échoué... que mon esprit rejoigne le tien pour renforcer ta vengeance !
suite ici
AUTEUR:Urusezel
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